• Español
  • Italiano
  • Eesti
  • Deutsch
  • Polski
  • Slovenčina
  • Svenska
  • Nederlands

Le vaccin contre le HPV élimine des cas de cancer du col de l’utérus en Écosse

13 mars, 2025

Une étude récente en Écosse a révélé que la vaccination contre le HPV a éradiqué les cas de cancer du col de l’utérus chez les jeunes femmes qui ont reçu l’immunisation à 12 ou 13 ans. Cette découverte souligne l’importance cruciale du vaccin pour la santé publique.

Une nouvelle étude réalisée en Écosse a révélé des résultats surprenants : aucun cas de cancer du col de l’utérus n’a été signalé parmi les jeunes femmes qui ont été vaccinées contre le HPV avant l’âge de 14 ans. Cette recherche met en lumière l’efficacité de l’immunisation dans la lutte contre une maladie qui, à l’échelle mondiale, cause près de 350 000 décès chaque année.

Bien que des recherches antérieures aient déjà indiqué que la vaccination réduit significativement l’incidence de ce type de cancer, la nouvelle analyse se distingue par son approche à long terme, englobant un large groupe de 450 000 femmes. Les résultats sont clairs : le vaccin a éradiqué les cas de la maladie chez celles qui ont été immunisées à l’âge recommandé.

Données pertinentes sur le HPV et le cancer du col de l’utérus

Le HPV, ou virus du papillome humain, est l’une des infections sexuellement transmissibles les plus courantes, qui peut se manifester sous forme de verrues sur la peau et les muqueuses. Cependant, son implication la plus grave est le développement du cancer du col de l’utérus, ainsi que d’autres types de cancer du pénis et de l’anus. On estime que la plupart des personnes sexuellement actives ont été en contact avec ce virus, souvent sans présenter de symptômes.

Le cancer du col de l’utérus est le quatrième le plus fréquent chez les femmes dans le monde, avec presque tous les cas liés à l’infection par le HPV. Selon l’Organisation mondiale de la santé, environ 660 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, et au Brésil, on signale 17 000 nouveaux cas et 7 000 décès annuels.

L’étude s’est concentrée sur des femmes nées entre 1988 et 1996, actuellement âgées de 29 à 37 ans. Le programme national de vaccination contre le HPV en Écosse a été lancé en 2008, avec des campagnes d’immunisation dans les écoles. Les chercheurs ont croisé ces données avec des registres nationaux de cancer, ce qui a permis une évaluation exhaustive de l’efficacité du vaccin.

Les résultats montrent que, parmi les filles vaccinées à 12 ou 13 ans, aucun cas de cancer du col de l’utérus n’a été enregistré. Curieusement, cela s’applique même à celles qui n’ont reçu qu’une ou deux doses, bien que le schéma complet prévoie trois doses.

Cette étude renforce l’idée que la vaccination est plus efficace lorsqu’elle est administrée avant le début de l’activité sexuelle, moment où il est possible d’entrer en contact avec le HPV. Cependant, les bénéfices du vaccin sont également observés chez les femmes vaccinées entre 14 et 22 ans ; dans ce groupe, le taux d’incidence du cancer du col de l’utérus était de 3,2 cas pour 100 000, contre 8,4 cas pour 100 000 chez celles qui n’ont pas été vaccinées.

Les chercheurs soulignent qu’il est essentiel de continuer le suivi à long terme pour déterminer si la protection du vaccin se maintient et pendant combien de temps. Bien qu’il soit possible que des cas de cancer du col de l’utérus soient enregistrés parmi les femmes vaccinées, étant donné qu’aucun vaccin n’offre une protection à 100 %, les résultats sont prometteurs. Les vaccins les plus récents ont été mis à jour pour couvrir une plus grande variété de souches du virus.

Bien que ce vaccin ne puisse pas éradiquer complètement la maladie, les experts estiment que, combiné à des stratégies de dépistage et de diagnostics précoces, il peut transformer le cancer du col de l’utérus en une maladie rare.

Laissez le premier commentaire